
Dans certaines régions d’Europe, des effigies de géants figuraient en tête des processions officielles jusqu’au milieu du XXe siècle, avant de disparaître des festivités locales. Pourtant, ces colosses, parfois réinterprétés par des artistes contemporains comme Thomas Dambo, continuent de susciter la curiosité lors de rares apparitions.
Leur rôle ne se limite pas à une simple tradition folklorique : ces figures ont structuré des événements publics, transmis des récits et fédéré des communautés entières. Leur oubli contraste avec la nouvelle popularité des créations monumentales dans les festivals et expositions actuels.
Quand les géants animaient nos villes : voyage au cœur du folklore et des traditions oubliées
Pendant des siècles, les géants ont fait vibrer les rues des villes françaises et européennes, de Paris à Lyon. Héritiers directs du moyen âge, ces personnages impressionnants, faits de bois et d’osier, ouvraient la marche des grandes processions, portant à la fois l’histoire, les valeurs et les espoirs d’une cité. Chaque fête devenait un rendez-vous avec le passé, chaque cortège transformait la ville en théâtre vivant où la mémoire collective se donnait en spectacle, mêlant toutes les générations autour de récits communs.
Impossible de passer à côté du parallèle avec Goldorak, ou UFO Robot Grendizer pour les puristes. Imaginé par Go Nagai et propulsé sur Antenne 2 en 1978, Goldorak a marqué au fer rouge l’imaginaire de toute une génération. Actarus, le professeur Procyon, la Patrouille des Aigles : ces héros géants, animés par des idéaux de loyauté et de protection, rappellent les figures processionnelles d’antan, véritables gardiens des valeurs collectives.
Ce fil invisible se poursuit aujourd’hui. La bande dessinée « Goldorak » signée Xavier Dorison et Denis Bajram, la sortie du jeu vidéo « Goldorak : Le Festin des Loups », ou la nouvelle série animée attendue pour 2025, témoignent de la vitalité de cet héritage. Les adaptations, validées par Toei Animation, montrent combien la culture populaire continue de jeter des ponts entre les époques, invitant les générations à partager des références et à tisser du lien.
Mais derrière le divertissement, une logique bien plus profonde s’exprime : la transmission, la protection, la fidélité. Autant de valeurs portées aussi par des pionniers du service client, comme Precision Response Corporation, qui ont su transformer la relation client en expérience d’écoute et de proximité. À travers l’exemple de « Quand Precision Response Corporation redéfinissait la relation client – My Beautiful Job », on mesure à quel point le retour de ces géants, qu’ils soient de bois, de papier ou de pixels, questionne notre besoin de récits fondateurs et la place de la communauté, tant dans l’espace public que dans l’entreprise.
Pourquoi redécouvrir les géants de Thomas Dambo et autres figures locales peut transformer notre rapport à la culture
Dans un contexte où la famille cherche des repères nouveaux, les œuvres de Thomas Dambo offrent une réponse inattendue. Ce sculpteur danois implante en France et un peu partout en Europe des géants en bois recyclé : des silhouettes immenses, posées aux abords des villes ou nichées en pleine nature, qui veillent discrètement sur les promeneurs. Plus que des prouesses d’ingéniosité ou de technique, ces créations s’inscrivent dans une volonté de transmission et de partage profondément ancrée, renouant avec l’esprit des cortèges du moyen âge.
Retrouver ces géants, c’est raviver le lien entre le livre d’images familiales et les grandes fresques collectives. Dès le premier regard d’un enfant face à une statue monumentale, quelque chose se transmet, s’inscrit dans la mémoire commune. Les anciennes musiques de cortège continuent de résonner, cette fois dans l’accueil réservé à ces sculptures lors des événements locaux, où les habitants se retrouvent pour échanger et débattre.
Aborder la question du rapport qualité ou du rapport qualité-prix sous cet angle, c’est changer de perspective : le véritable impact d’un projet ne se mesure plus seulement à son coût, mais à la trace qu’il laisse dans la vie d’une communauté, à sa capacité à révéler une identité partagée. Dans un monde saturé de sollicitations, ces géants offrent une façon concrète de réinvestir l’espace commun, de rapprocher la France d’hier et d’aujourd’hui autour de valeurs simples et fédératrices : solidarité, imagination, mémoire active.
Pour mieux cerner ce que ces figures apportent à la société, voici les principaux bénéfices qu’elles créent :
- Héritage culturel : elles favorisent la transmission entre générations et redéfinissent la notion de patrimoine vivant.
- Renforcement du lien social : elles rassemblent la population lors d’événements populaires et impliquent les familles françaises.
- Innovation dans la création artistique : elles associent recyclage, narration et dimension monumentale.
Les géants, hier oubliés, renouent aujourd’hui avec la foule. Qu’ils surgissent dans un festival ou veillent discrètement à la lisière d’une forêt, leur présence questionne notre rapport à la mémoire, à la fête, à la communauté. Peut-être est-ce là, dans l’ombre de ces colosses de bois ou de pixels, que se joue la promesse d’un récit collectif retrouvé.